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Nicolas Coursault

Personnages de SOLSTICE 40


Personnages de Solstice 40, photo de groupe du GRDI 26.
Photo du GRDI 26 en 1939 ou 1940

SOLSTICE 40 s'est construit autour de personnages illustres ou inconnus, qui ont peut-être ou peut-être pas rencontré Bruno Arienti. Mais ils se sont au moins croisés dans les mêmes lieux, au même moment. Voici un bref extrait biographique de chacun, en leur hommage.



Liste des personnages du roman SOLSTICE 40


Amador l'Espagnol. Prisonnier avec Bruno Arienti dans une ferme près d’Inzing, en Autriche. Sans doute ancien républicain espagnol, dont les rescapés de la guerre civile avaient rejoint l’armée française pour se battre contre les nazis.

Arienti Armando (né en 1913 en Italie). 2e enfant de Mario et Lina Cevenini, frère de Bruno. Naturalisé français en 1938, mobilisé en 1939. Blessé lors d’un bombardement. Démobilisé en 1940, se marie en 1942 avec Gilberte Fabre, dont 5 enfants (Christian, Christiane, Claudie, Richard et Christophe).

Arienti Bruno (né en 1917 à Voghera, décédé en 1999 à Dieulefit). 3e enfant de Mario et Lina Cevenini. Naturalisé français en 1938, mobilisé comme cavalier en 1939 au sein du 10e régiment de dragons d’Orange, puis au sein du Grdi 26. Blessé une première fois près de Bitche en novembre 1939 puis une seconde fois grièvement lors de la bataille de Châtel-sur-Moselle en juin 1940. Fait prisonnier et envoyé dans les Stalags autrichiens. Libéré en 1945. Cité à l’ordre de l’armée avec attribution de la croix de guerre avec palmes, médaillé militaire pour ses cinq années d’emprisonnement. Président des anciens combattants et prisonniers de guerre. Employé aux grands magasins Delclaux de Dieulefit, puis agent d’assurance et immobilier. Il refusa la Légion d’honneur. Marié à Raymonde Pascal en 1938, ont eu 5 enfants : Claude, Jean-Michel, Guy, Olivier et Philippe.

Arienti Claude (née en 1939). Fille aînée de Bruno et Raymonde Pascal.

Arienti Gilberte. Épouse d’Armand Arienti.

Arienti Hélène (née en France en 1924). Fille de Mario et Lina Cevenini. Mariée à Louis Campomori dont une fille Johanne.

Arienti Mario (né à Milan en Italie, décédé en France). Orphelin de sa mère Maria, il vit une enfance malheureuse, maltraité par la seconde femme de son père Rodolf, qui le privait de nourriture. Il devient ferronnier comme son père. Engagé comme officier mécanicien de la marine puis muté aux services ferroviaires italiens. Mobilisé en 1917 sur le front autrichien. Activiste dans la mouvance socialo-anarchiste d’après-guerre, il doit fuir subitement la répression des chemises noires, avec toute sa famille. Exilé en France, s’installe dans le Vaucluse.

Arienti Ornella (née en 1909 en Italie). Fille aînée de Mario et Lina. Mariée à Gaston Mancip dont une fille Éliane.

Arienti Raymonde (née à Sorbiers en 1917, décédée à Dieulefit en 2016). Fille de Marie Girard. Non reconnue par son père biologique Lucien Dorche, sergent blessé en 1915 et Croix de guerre 14-18. Adoptée par Laurent Pascal, elle devient institutrice à Jonquières avant d’être engagée aux services de la poste de Dieulefit. Participe à la falsification de documents sous l’occupation avec Jeanne Barnier. Mariée à Bruno Arienti

Arnaud Lucien. Prisonnier de guerre au Stalag XVII A de Kaisersteinbrück. Journaliste, il participe activement à la rédaction du journal du camp « L’Équipe ».

Aubert Gabriel (né le 01/07/1910 à Bourg-de-Péage), maréchal-des-logis. Sous-officier du 26e GRDI. Tué en héros lors de la bataille de Châtel-sur-Moselle, à 30 ans.

Aufrère, docteur. Chirurgien au Lazarett de Valduna, en Autriche.

Aumelas, cavalier au GRDI 26.

Bassuel René. Participe à la bataille de la forêt de Mormale en Belgique. Blessé, il est fait prisonnier à l’hôpital de Zweecote. Prisonnier pendant 5 ans à Rawa Ruska, Koberzyn puis le stalag 18C à Markt Pongau. Trois tentatives d’évasion, repris à chaque fois.

Belle René, aspirant. Prisonnier de guerre au stalag XVII A de Kaisersteinbrück, en Autriche. Il devient l’homme de confiance du camp, faisant le lien entre les autorités allemandes et les prisonniers.

Bidet Louis. Prisonnier de guerre au stalag XVII A de Kaisersteinbrück, en Autriche. Travaille dans un Kommando dès le 06/09/1940. Témoigne dans le livre de Yves Durand sur sa captivité.

Bled René, maréchal-des-logis (né le 24/04/1902 à Wavignies). Mobilisé en septembre 1939 dans une compagnie de trains. Prisonnier de guerre au stalag XVII A de Kaisersteinbrück, en Autriche. René Bled travaille rapidement dans divers Kommandos. Il parvient à tenir un journal pendant toute sa captivité, qui sera publié par son petit-fils Jean-François Dray. Décédé en 1978.

Blier Bernard (né le 11/01/1916 à Buenos Aires). Comédien et ami de Jean Gabin. Mobilisé en septembre 1939 comme soldat de 2de classe en Mayenne, il est fait prisonnier et envoyé au Stalag XVII A de Kaisersteinbrück en Autriche. Il est rapatrié pour raison sanitaire en 1941, après avoir perdu 27 kilos.

Bonissent Jean (né le 09/05/1919 à Biville), soldat au 71e R.I.A.. Prisonnier de guerre au stalag XVIII C. Décède au Lazarett de Valduna le 15/06/1942, en Autriche, des suites d’une longue maladie. 23 ans.

Bossetti Roger, cavalier et éclaireur au 26e GRDI. Fait prisonnier et envoyé successivement aux stalags VIIIC et VB.

Cabanas José, sergent. Prisonnier de guerre au Stalag XVIII C de Markt Pongau, en Autriche. Il devient l’homme de confiance du camp, faisant le lien entre les autorités allemandes et les prisonniers. Apprécié de ses camarades.

Capelle Jean. Prisonnier de guerre au Stalag XVIII C de Markt Pongau, en Autriche. Se retrouve dans un Kommando agricole près d’Inzing. Ami de Bruno Arienti.

Cevenini Lina (née à Novi Ligure en Italie). Âgée de 19 ans, Lina tombe amoureuse d’un peintre florentin qui va la délaisser. Revenu quelques mois plus tard, il tente de l’assassiner, n’acceptant pas d’être éconduit. Lina survit à trois coups de pistolet, gardant une infirmité au bras. Elle se marie ensuite à Mario Arienti, dont 5 enfants : Ornella, Armando, Bruno, Hélène, Fernande. Son histoire et celle de sa famille est contée dans un chapitre du roman « Solstice 40 ».

Charvillat Henri. Fils de Paul.

Charvillat Paul (né le 03/03/1910 à Quériaux-Menat), soldat 2e classe au 298e RI. Marié à Suzanne Touret en 1932, il a un fils Henri. Mobilisé en septembre 1939, il est fait prisonnier au stalag XVIII C à Markt Pongau, en Autriche. Envoyé dans un Kommando agricole (le 25395/L), il décide de s’évader, soucieux d’aider sa femme qui était seule pour s’occuper de leur ferme. Son corps est retrouvé dans un ruisseau du Tyrol, sans qu’on sache les raisons de sa mort.

Clabaut J.M, aumônier du stalag XVII A, où il était prisonnier de guerre. Participe activement à la réorganisation du camp et au maintien du moral.

Cluzel Jean, brigadier (né le 12/11/1917 à Albi). Chef de pièce de canon de 75mm au 26e GRDI. Tué au combat lors de la bataille de Châtel-sur-Moselle.

Combes, cavalier et éclaireur au 26e GRDI.

Cuene-Grandidier Jean (1913-2016), lieutenant. Fait prisonnier en juin 1940, il est interné à l’Oflag XVII A en Autriche. Le 18 septembre 1943, il participe à la plus grande évasion de la Seconde Guerre mondiale. 132 hommes s’échappent en deux vagues. Seulement six d’entre eux parviendront à rejoindre la France, dont Cuene-Grandidier. Il réengagea à la libération au 1er Bataillon de chasseurs alpins et retourna à Vienne au titre des troupes d’occupation après la fin de guerre. Jean Cuene-Grandidier était commandeur de la Légion d’honneur et de l’ordre national du Mérite, titulaire de la Croix de Guerre 1939-1945 (quatre citations) et de la médaille des évadés.

Cuenot Alain (1904-1988), docteur. Ancien interne des hôpitaux de Nancy, il est un chirurgien orthopédiste estimé. Mobilisé en 1939, il devient chef d’équipe chirurgicale à l’hôpital militaire de Raon-l’étape.

Daniel Marcel (né le 06/08/1904 à Néris-les-Bains), soldat 2e classe . Prisonnier de guerre au Stalag XVIII C de Markt Pongau, en Autriche. Décède au Lazarett de Valduna le 06/05/1942. Une collecte et une cagnotte sont organisées par les prisonniers pour sa veuve.

de Martin de Bellerive, capitaine. Officier de l’escadron hippomobile du 26e groupe de reconnaissance de division d’infanterie.

Pinault de la Touche Jean, lieutenant (né le 27/08/1906 à Saint-Jean-des-Guérets). Mène avec courage ses hommes pendant la bataille de Châtel-sur-Moselle. Blessé grièvement, il meurt de ses blessures le 22 à Raon-l’étape.

Delabre Hippolyte (né le 11/02/1913 à Cheyssac). Instituteur, mobilisé en 1939. Prisonnier de guerre au stalag XVII A de Kaisersteinbrück, en Autriche. Il parvient à s’évader le 28/07/1942 avec trois copains. Marié à Marguerite dont un fils Jean-Paul. Directeur d’école, décède en 2007. (source : « Le Forez et les Foréziens dans la guerre »)

Delavanne José, brigadier-chef (né le 23/07/1916 à Paris). Tué sur le coup par un obus, lors de la bataille de Châtel-sur-Moselle. Galvanisa ses hommes au combat et dit au lieutenant Méhu : ce n’en sera que plus beau mon lieutenant, nous nous ferons tuer ici pour l’honneur ! »

Demangèle Zet. Dieulefitoise et amie de Raymonde, elle perd son mari, tué à la guerre. Une fille Dominique.

Deutschmann Greti. Personnage principal du livre « Solstice 40 ». Décédée à Inzing en 2020.

Deutschmann Sophie. Mère de Greti.

Diwo Jean (né le 27/12/1914 à Paris). Étudiant et pigiste au journal Paris Soir. Il est mobilisé et prisonnier de guerre au stalag XVII A de Kaisersteinbrück, en Autriche. Rédacteur en chef de « l’Équipe », bimensuel du stalag XVII A (qui inspira le nom du célèbre journal sportif !). Participe activement au maintien du moral des prisonniers. Au lendemain de la guerre, il devient écrivain et grand reporter. Père du journaliste François Diwo et grand-père du journaliste Charles Diwo et de l’auteur Martin Diwo. Décède en 2011.

Dubois, docteur. Assistant chirurgien au Lazarett de Valduna, en Autriche.

Ducap, cavalier au GRDI 26.

Eychenne André, cavalier au 26e GRDI. Participe aux combats de Châtel-sur-Moselle en juin 1940. Prisonnier pendant 5 ans. Décède à 30 ans des suites de sa captivité.

Fritschi Jacques (1910-1993), médecin-lieutenant. Fait prisonnier le 21 juin 1940. Chirurgien à l’hôpital de Beaumont-sur-Oise de 1941 à 1976 (qui porte aujourd’hui son nom). Participe activement à des actes de résistance. Décoré de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance et croix de guerre.

Galabert, cavalier au GRDI 26.

Gilda l'infirmière allemande. Originaire d’Aix-la-Chapelle, elle travaille à l’hôpital de Valduna en Autriche. Elle est en poste jusqu’en 1943, puis est mutée en raison de son idylle naissante avec Joseph Lecane, prisonnier de guerre belge.

Girard Emma. Tante de Raymonde Pascal.

Ilari, cavalier au GRDI 26.

Jenny Maria. Autrichienne et fille du directeur de l’école de Rankweil, elle rencontre Jean Mariani pendant la guerre, alors qu’il est un prisonnier de guerre français. Elle va aider la résistance autrichienne et Mariani à éviter des combats inutiles et la destruction de l’hôpital de Valduna. Ils se marient à la fin de la guerre et ont eu deux fils.

Joseph, Posten. Garde allemand au Kommando de Berndorf.

Jourdain, lieutenant-colonel. Commandant du 26e GRDI.

Kaczmarek César (né le 28/06/1917 en Pologne), sergent au 10e bataillon de chasseurs à pied. Fait prisonnier dans la région de Maubeuge puis interné au stalag XVII A de Kaisersteinbrück, en Autriche. Il tente de s’évader trois fois et réussit à la quatrième tentative, rejoignant la zone libre. Il a écrit un livre autobiographique intitulé « le roi de l’évasion du stalag XVII A ».

Kany, médecin-capitaine des troupes coloniales. Fait prisonnier puis interné au stalag XVII A de Kaisersteinbrück. Participe au comité du journal du camp « l’Équipe », en tant que vice-président aux côtés de Jean Diwo. Docteur du camp.

Kutscher Frau. Autrichienne et épicière à Leobersdorf au sud de Vienne. Elle participe à la révolte silencieuse du peuple autrichien et fournit du matériel et un poste radio aux prisonniers français (témoignage de Jacques Liger, recueilli par Yves Durand).

Lecane Joseph (né le 03/02/1921 en Belgique). Mobilisé en janvier 1940 au fort de Barchon comme artilleur. Fait prisonnier lors de la reddition du fort le 18 mai, après huit jours de siège. Envoyé dans le stalag autrichien de Kaisersteinbrück puis dans divers Kommandos. Il tombe malade en 1943 et se retrouve hospitalisé au Lazarett de Valduna où son cœur flanche pour la belle Gilda, l’infirmière allemande. Libéré le 07/05/1945 après 5 ans d’emprisonnement. Il a laissé un témoignage écrit poignant. Décédé le 19/04/2011 à 90 ans.

Mairesse-Lebrun Pierre (1912-2003) lieutenant du 26e GRDI. Participe activement aux combats du GRDI, notamment lors de la bataille de Châtel-sur-Moselle les 19,20 et 21 juin 1940. Fait prisonnier, il est interné au château de Colditz en Allemagne. Il réussit une évasion audacieuse, se faisant catapulter par-dessus l’enceinte par un ami, et rejoint la zone libre. Commandeur de la Légion d’honneur.

Marat, brigadier-chef au 26e GRDI. Le 18/12/1939, au nord de Bitche, prit tous les risques pour secourir son camarade Vapillon, et cela sous une pluie de bombes.

Margail, cuisinier du restaurant de Carry-le-Rouet.

Mariani Jean, sergent. Voir biographie.

Méhu de Beaujeu Henri, lieutenant du 26e GRDI. Héritier des savons le Chat de Marseille, il est mobilisé en 1939. Participe activement aux combats du GRDI, notamment lors de la bataille de Châtel-sur-Moselle les 19,20 et 21 juin 1940. Fait prisonnier, il sauve ses hommes menacés d’exécution à Moriville, en reconnaissant l’officier allemand. Il l’avait rencontré à l’ambassade de France à Berlin avant la guerre, alors qu’ils étaient tous deux encore des civils. Une maîtrise parfaite de la langue de Goethe fit le reste. Dès le mois d’août 1940, il parvient à s’évader et rejoint l’Afrique du Nord. Promu capitaine, il participe à la campagne de libération en 1944 au sein du 9e RCA. Très proche de ses hommes, il resta en contact avec eux jusqu’à la fin de sa vie. Claude Arienti se souvient d'une poupée articulée que Méhu lui avait envoyé. Elle avait conservé quelques lettres adressée à Bruno où l'on ressent tout le poids du passé.

Naef Erwin, lieutenant. Officier dans l’armée suisse, il est en poste sur la frontière italienne pendant la guerre, dans le Tessin. Il écrit des lettres à sa femme dans lesquelles il décrit ses ressentis et son sentiment de culpabilité face aux ordres de ses supérieurs, exigeant notamment de refouler les réfugiés juifs. Le Dr. Gregor Spuhler, historien suisse et co-auteur des rapports de la commission Bergier, a publié ce précieux témoignage.

Nencini Carlo (1881-1929 à Rome). Anarchiste, spartakiste et révolutionnaire italien. Rédacteur en chef d'Umanità Nova à Milan. Sa rencontre avec Mario est totalement fictive.

Pascal Laurent, facteur à Dieulefit. Époux de Marie Girard, dont un fils Raymond. Il adopte Raymonde qui porte son nom.

Pascal Raymond, résistant (1924-2015). Frère de Raymonde. Mécanicien au garage Chauvin, il s’engage dans la résistance puis dans les FFI. Marié à Hélène Chalamel dont Pierre et Françoise.

Pomès-Barrère Jacques (1902-1986), commandant. Diplômé d'État-major et des Hautes Études germaniques, il participe à plusieurs missions de renseignement en Allemagne. Notamment à Auschwitz, où il apprit les horreurs perpétrées derrière les barbelés du camp. Puis à l’usine Krupp de Berndorf où il s’infiltre et dérobe les plans des fusées V2. Promu général.

Puy Jacques. Cavalier au GRDI 26. Participe à la bataille de Châtel-sur-Moselle. Fait prisonnier pendant 5 ans.

Rollet Marcel, brigadier au GRDI 26. Participe aux combats de Châtel-sur-Moselle en juin 1940. Fait prisonnier, il s’évade quatre fois, réussissant à sa dernière tentative à rejoindre la zone libre. Président des anciens prisonniers de guerre de Luchon, auteur d’une biographie sur sa période de guerre (« du barbelé à la liberté »). Médaille militaire, croix de guerre, médaille des évadés, Chevalier de la Légion d’honneur.

Roubier Jean (1896-1981), capitaine. Mobilisé en 1914, grièvement blessé pendant la Grande Guerre. De retour dans la vie civile, il s’installe à Paris comme photographe, rencontrant de nombreuses personnalités. De nouveau mobilisé en 1939, il est blessé et fait prisonnier. Soigné à l’hôpital de Raon-l’Etape, il est démobilisé au mois d’octobre. Résistant, il participe à l’élaboration du premier journal libre « Combat ».

Stouvenel Maurice (né le 24/01/1924 à Plainfaing), soldat 1re classe au 1er régiment du génie. Marié à Laurence Schmitt en 1926 dont deux enfants. Ouvrier à la filature de Fraize. Mobilisé et fait prisonnier le 14/06/1940 dans l’Aube. Il est interné successivement dans les stalags XVII A de Kaisersteinbrück en Autriche, XXI A, XVIII B, puis au XVIII C de Markt Pongau. Libéré en mai 1945 et particulièrement affaibli, il décède en 1955 des suites de sa captivité.

Thiriet Alphonse (né le 17/11/1904 à Moriville), soldat au 60e régiment d’artillerie. Jardinier à la fabrique de chicorée de Bayon. Marié à Appoline. Blessé en juin 1940, il meurt des suites de ses blessures à l’hôpital militaire de Raon-l’Etape le 25/06/1940.

Thiriet Appoline née Jacquot. Mariée avec Alphonse.

Thomas Charles (1913-1944), résistant FFI. Dénoncé et arrêté chez lui par la milice française le 01/10/1944, il est torturé par la Gestapo, en vain car il ne parlera pas. Exécuté dans la forêt de Maîtrechet avec trois de ses amis. Marié à Estelle Ginéfri dont cinq enfants. Croix de guerre 1939-45 et médaille de la Résistance.

Vapillon Georges (né en 1919 à Arnas). Cavalier au 26e GRDI. Blessé grièvement sur les hauteurs de Bitche le 18/12/1939, il expira deux heures plus tard dans les bras de son ami Bruno Arienti, lui aussi blessé.


Autres membres du GRDI 26 :

Ajoulas, garde-chevaux.

Bausquet, cavalier. S’occupe du ravitaillement des civils pendant la bataille de Châtel-sur-Moselle.

Bautias Emile (né le 06/01/1915 à Bouillargues, blessé au combat et mort de ses blessures le 10/11/1939 à Liederschiedt).

Benazet, sous-lieutenant. S’occupe du ravitaillement des civils pendant la bataille de Châtel-sur-Moselle.

Cancellieri, garde-chevaux.

Caubel (1er peloton, tué en novembre 1939).

Cellier Marcel (né le 08/12/1902 à Roux). Mort le 07/11/1939 à Liederschiedt. 36 ans.

Chaupin, cavalier.

Dessens Jean (né le 22/05/1915 à Salvagnac). Mort pour la France le 25/07/1941 à Ludwigsburg, en Allemagne. 26 ans.

Garcia, cavalier. Tué au combat le 14/04/1940 à Bobenthal, en Allemagne.

Gibaud Léopold (né le 02/05/1909 à Marseille). Mort à 31 ans le 28/06/1940 à Saint-Dié, sans doute des suites de ses blessures.

Grabé, adjudant. Blessé à la nuque lors des évènements de l'église de Moriville.

Guglielmo, cavalier.

Guiot Louis (né le 06/04/1913 à Boucq). Mort à 27 ans le 12/05/1940 des suites de ses blessures.

Joffre Gabriel (né le 23/09/1915 à La Rouquette). Mort pour la France le 05/01/1945, à 29 ans, au camp de Kochem, suite à un bombardement.

La Taille (de) Hubert (né le 13/06/1904 à Coulommiers). Tué au combat le 20/06/1940 à la bataille de Châtel-sur-Moselle. 36 ans.

Lanteri Louis (né le 11/07/1903 à Hyères). Mort pour la France le 19/11/1939 à Saint-Louis-les-Bitche. 36 ans.

Llesuy Jean (né le 30/04/1914 à Saint Seve). Mort pour la France le 17/06/1940 à Ligniaires-sur-Aire. 26 ans.

Marat, cavalier. Blessé au combat le 14/04/1940 à Bobenthal, en Allemagne.

Martin Henri (né le 18/07/1906 à Les Maures). Mort pour la France le 05/01/1945, à 38 ans, au camp de Kochem, suite à un bombardement.

Marzan, cavalier. Blessé au combat le 14/04/1940 à Bobenthal, en Allemagne.

Messidor Gaston (né le 19/07/1917 à Mende). Tué au combat le 14/04/1940 à Bobenthal, en Allemagne. 22 ans.

Olivier, cavalier. Blessé au combat le 14/04/1940 à Bobenthal, en Allemagne.

Perdiguier, brigadier.

Plat Marcel (né le 07/10/1905 à Pont-Saint-Esprit). Mort pour la France le 06/01/1945, à 39 ans, au camp de Kochem, suite à un bombardement.

Poulot, cavalier. S’occupe du ravitaillement des civils pendant la bataille de Châtel-sur-Moselle.

Roques, maréchal-des-logis (grièvement blessé et fait prisonnier en novembre 39).

Solitaire, cavalier.

Tardy Jean (né le 15/06/1913 à Izieux). Mort à 26 ans des suites de ses blessures au combat le 14/04/1940 à Bobenthal, en Allemagne.

Tosello Jean (né le 07/03/1916 à Nice). Mort pour le 26/05/1944 à Nice, suite à un bombardement.

Veilleux, maréchal-des-logis.

Viret, cavalier.




Solstice 40 retrace notre passé, celui de nos aïeux venus d'ailleurs et qui ont combattus sous nos couleurs. Le cavalier Bruno Arienti, né en Italie, s'est battu à Châtel-sur-Moselle, pour y défendre l'honneur de la France.

Retrouvez le récit de cette bataille et les évènements qui ont précédés et suivis dans les communes de Moriville et Nomexy, avant de partir pour un long exil dans les stalags autrichiens.





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